Se faire la malle
Le temps d'un week-end
Soirée douceur en bord de rivière
C’est dans la lumière du soir que Beaulieu-sur-Dordogne resplendit le mieux. Les rayons du soleil couchant effleurent et réchauffent la pierre de la splendide Chapelle des Pénitents. La Dordogne qui passe aux pieds du village joue de sa magie. Maisons et Vallée se reflètent dans l’eau dans un effet miroir saisissant. C’est sans aucun doute la meilleure façon de commencer son week-end !
Après avoir profité de ce jeu de lumière depuis les rives ou la passerelle, on file au cœur du village admirer l’abbatiale monumentale qui chatouille le bleu du ciel. On se perd dans les ruelles, on fait le tour des portes médiévales, on admire le colombage et les pierres apparentes des maisons anciennes. Que la soirée est belle !
C’est l’heure de ripailler !
Le ventre gargouille, il est temps de célébrer cette escapade autour d’un bon verre et de mets gourmands bien d’ici. Ce soir, c’est resto !
On peut s’asseoir à la terrasse de la cave et bar à vins Lucille Flaconneuse, qui offre une vue imprenable sur le tympan sculpté de l’abbatiale tout en dégustant une planche de charcuterie ou de fromage.
On aime aussi s’attabler Chez Colette pour savourer une cuisine traditionnelle, mais aussi aux restaurants des hôtels Le Turenne, ou Le Beaulieu. Les plus gourmets d’entre nous prendront la direction de la sublime terrasse de Côté Dordogne.
Si le temps est clément, on file à La Pizza, ou on opte pour un burger à l’Authentik qu’on dégustera sur les berges de la Dordogne.
Voilà, la soirée touche à sa fin. Le ventre est plein, il est l’heure d’aller rejoindre Morphée. Vivement demain !
Rejoindre son nid douillet.
Camping, chambres d’hôtes, hôtels, ou encore gîtes de charme : à Beaulieu, il y a l’embarras du choix !
Flâner sur le marché sous la halle
Fraîchement débarqué à Martel, il est l’heure d’aller à la rencontre des producteurs du coin. Cela tombe bien, le samedi matin ils sont réunis sous la Halle du village à l’occasion du marché !
Sur cette place photogénique, on vogue d’étal en étal, remplissant le cabas de bons produits du terroir.
Une fois nos emplettes bien rangées, il est temps de s’évader. De ruelles en ruelles, se faufiler. Ici, les jolies portes peintes, là, les balcons fleuris. Plus loin, siroter un café ou un thé dans une rue bourrée de charme.
Entrer dans les boutiques artisanales, faire le plein de souvenirs. Ramener à la maison un sachet (ou plusieurs !) de noix caramélisées du Comptoir de la noix. Un savon à la lavande d’Il était une fois la Lavand’Hier pour les fans d’artisanat. Ou une carte postale de Sacré Lotois pour les plus chauvins.
Diantre ! La matinée est déjà passée. Ne serait-ce pas l’heure de manger ?
À table !
Et ça tombe bien, parce que Martel, c’est un peu le paradis des gourmands. Plus d’une dizaine de restaurants s’étalent tout le long du village et proposent des assiettes locales, traditionnelles, gourmandes et raffinées.
Au cœur du village, avec vue sur la halle, on prendra place sur la terrasse de Maison Sophie, du restaurant Plein Sud, du Bistrot des Consuls ou, pour ceux qui préfèrent la cuisine gastronomique, aux Saveurs des Halles.
À deux pas, dans une petite rue, Le Petit Moulin propose aussi une cuisine locale et une très belle cave. Idéal pour les amoureux des accords mets & vins. Et bien caché, il y a aussi le bar-cantine Au coin de la rue qui vaut le détour.
Après la pause savoureuse, on repart à notre exploration. La journée ne fait que commencer !
Les yeux dans les cieux
Rocamadour est un passage obligé pour ceux qui n’y ont encore jamais mis les pieds. En septembre, la foule estivale s’est dissipée, et on l’appréciera encore davantage en y débarquant dans la soirée.
Le soleil chatouille doucement la cité mariale, le Château vire aux couleurs du crépuscule. L’ambiance y est si douce !
On emprunte le chemin de Croix pour descendre au Sanctuaire. En septembre, il est possible de le visiter jusqu’à 20h, ce qui laisse largement le temps d’admirer la basilique et ses sept chapelles.
La Vierge Noire se contemple dans la Chapelle Notre-Dame. On pensera à se faire discret et à laisser les appareils photos de côté pour respecter les personnes qui viennent s’y recueillir.
En ressortant, on emprunte le Chemin de Ronde pour descendre dans la rue principale de la cité.
Une fois en bas, lever les yeux et admirer le panorama de la cité accrochée à la falaise. Il n’y a pas de spectacle plus impressionnant, si ce n’est la contempler depuis le belvédère du photographe ou celui de l’Hospitalet.
Le regard qui pétille, il n’y a plus qu’à prolonger la soirée autour d’un bon repas.
Alors, on dîne où, cette fois ?
Ce soir, c’est resto !
Table avec vue, cuisine traditionnelle et produits locaux. Il ne reste plus qu’à jeter son dévolu sur l’une des bonnes adresses de Roca.
On pique du nez ? C’est l’heure d’aller se coucher !
Hôtels, chambres d’hôtes ou gîtes, il n’y a plus qu’à choisir son nid douillet.
Ce matin, c'est rando !
Les plus prévoyants auront glissé une paire de chaussures de rando dans leur sac à dos. Et ça tombe bien ! Parce qu’il n’y a pas meilleure manière de découvrir le village d’Autoire qu’en se lançant gaiement sur le sentier de « La Reculée d’Autoire ».
Avant d’explorer le cœur du village, on s’échappe sur les chemins boisés en direction de la cascade.
Du haut de ses 30 mètres, elle peut se vanter d’être la plus haute du département. Alors bien sûr, elle vaut le détour. Il faut quand même savoir que cette grande dame sera bien plus impressionnante en hiver et au printemps qu’à la fin de l’été. Car elle subit, elle-aussi, les fortes chaleurs estivales et la météo joue sur son débit.
En septembre, il n’est pas rare qu’elle soit encore timide. Si l’on se lance à sa rencontre, ce sera plutôt après un jour de pluie. Sinon, on la laissera se reposer tranquillement avant de continuer la route.
Mais ce sera sans regrets, parce qu’on a encore rien vu ! Direction le Château des Anglais, une forteresse au charme scandaleux qui culmine à flanc de falaise.
Attention au vertige !
Après l’effort, le réconfort !
Fin de la boucle, nous voilà revenus au village. Ça y est, c’est le moment de partir à l’assaut des petites ruelles pavées. Oh, un pigeonnier !
On regarde les maisons bourgeoises qui ont valu à Autoire le surnom du Petit Versailles. Ici, les familles les plus nobles de Saint-Céré y ont jadis posé leur quartiers. Y reste une ribambelle de gentilhommières de caractère !
Ne serait-ce pas notre ventre qui crie famine ?
Vite, un crochet par l’Altoiroise pour savourer un sandwich minute à base de produits locaux. Et si l’on est plutôt du genre à s’attabler, il reste l’Auberge de la Fontaine pour déjeuner.
Avant de partir, graver les souvenirs
Si le week-end touche à sa fin, il n’y a pas de meilleure façon que de l’achever qu’en se perdant dans les ruelles de Carennac. Là, sur les bords de la Dordogne, avec ses maisons qui ont gardé leur air médiéval, on ne peut que succomber au charme du village.
Passage obligé par la Cour du Prieuré pour admirer le somptueux tympan de l’église. 3, 2, 1, clic ! C’est dans la boîte. Et maintenant ? Un tour sur les berges !
Allez, il reste encore un peu de temps pour les gourmands. On passe au Comptoir de la Noix pour racheter les sachets de noix caramélisées qu’on aura boulotées pendant le séjour. On se dirige ensuite vers L’Atelier pour savourer l’une des dernières glaces de l’été et au Prieuré pour trinquer au beau week-end qui vient de s’écouler.
Il est temps de rentrer. On laisse la rivière qui serpente au loin, on emprunte à nouveau les routes à virages qui font tout le charme du coin. La tête pleine de souvenir, on ne peut pas s’empêcher de sourire.
Au revoir, ma belle Vallée.