Les animaux du prieuré de Carennac
en Vallée de la DordogneLa légende veut que les abeilles « ont toujours été là ». Deux essaims d’une espèce sauvage ont pris leurs quartiers dans le mur de l’ancien logement des doyens, entre l’office de tourisme au rez-de-chaussée et le Pays d’Art et d’Histoire à l’étage. Ces petites reines et leurs sujets font leur vie tranquillement, sans agressivité envers les nombreux passants en été. Quelques visiteurs pourtant peu rassurés viennent régulièrement signaler « un nid de guêpes », lorsque les petites butineuses s’affairent à l’entrée de leur home sweet home. Un apiculteur a bien tenté de les déménager mais… les deux maisonnées sont très vite revenues chez elles !
Chaque printemps, le cloître voit arriver ses habitantes saisonnières : les hirondelles. Les visiteurs attentifs observent leurs nids, sous les croisées d’ogives. Et la cour du prieuré est quotidiennement le théâtre de leurs ballets aériens. Un enchantement renouvelé jusqu’au départ des nichées vers des contrées plus clémentes pour passer l’hiver.
Pour finir notre bestiaire, le roi incontesté de la cour du prieuré : un matou orange vaporeux répondant officiellement au nom de Néo. le beau Néo règne sur « sa » cour en maître absolu, souvent allongé nonchalamment sur une table, toisant les visiteurs de sa superbe. Et rappelant, parfois sans ménagement, aux manants canins qu’ils sont (à peine) tolérés chez lui et qu’il serait de bon ton qu’ils se fassent discrets et ne s’approchent pas de sa Majesté Néo !
Au Pays d’Art et d’Histoire, certaines l’appellent François, en référence à François Salignac de Lamothe-Fénelon, qui fut doyen du prieuré de Carennac et donc maître des lieux. En bon petit félin qui se respecte, Néo sait profiter de tous les bienfaits que son territoire peut lui procurer. Il squatte régulièrement les bureaux de l’office de tourisme ou du Pays d’Art et d’Histoire pour y faire quelques siestes au calme. Néo/François a aussi jeté son dévolu sur le restaurant tout à côté de l’entrée du prieuré. A l’heure du déjeuner, il vient saluer les clients attablés en terrasse et ne se lasse pas des caresses et attentions qu’il reçoit en échange. Mais soyons honnêtes : ce qu’il vient chercher en réalité, ce sont des restes provenant de la cuisine ! Garfield, vous avez dit Garfield ?