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Sérilhac

Sérilhac, territoire vallonné (entre 194 et 552 m d’altitude) et verdoyant, vaste de 12 km², est bordé au nord par le cours de la Roanne, un affluent de la Corrèze. À quelques kilomètres au sud-est de Sérilhac, la vallée de la Dordogne serpente à quelques encablures seulement de la Dordogne, du Lot et du Cantal.

Petit havre de paix au cœur d’une nature préservée, on y retrouve l’authenticité du terroir qui fleure bon la convivialité et le bon air. Découvrez son bourg particulièrement calme avec de petites ruelles encadrées de belles maisons en pierres meulières où loge l’église Saint Nicolas du XIIe siècle de style roman.

Où est situé Sérilhac ?

La commune de Sérilhac est située à une vingtaine de kilomètres de Brive-la-Gaillarde en direction de Beaulieu.

A voir, à faire à Sérilhac

L’église romane Saint Nicolas

Bâtie au XIIe siècle, elle conserve de cette époque un portail orné de chapiteaux à palmettes et surmonté d’un cordon de billettes. Fortifiée pendant la guerre de cent ans puis agrandie au XVIIe siècle, on est émerveillé par ses vitraux du XIXe siècle offerts à cette époque par les habitants de la commune.

À l’extérieur, on remarque sur le chœur la représentation d’un cavalier sculpté, ainsi qu’un cadran solaire du XVIIIe siècle. À l’intérieur, on découvre la collection de sculptures sur bois de différentes époques, dont un christ sans bras ni croix inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Dans la voûte de l’abside, on aperçoit les vestiges d’une peinture funéraire du XIVe siècle et dans les chapelles latérales des retables et maître-autel baroques.

La gare du Tacot

À l’entrée du village, vous pouvez découvrir cette ancienne et étonnante gare de tramway qui desservait le village de 1901 à 1931.

À premier abord, difficile de s’imaginer qu’il s’agissait là d’une ancienne gare, et pourtant le « tacot »était le petit train qui permettait alors aux industries de se développer et aux habitants de bénéficier d’un mode de transport rapide.

Aujourd’hui restaurée, elle dispose de tables et de sanitaires (ouvert en saison), idéal pour pique-niquer.

Le petit patrimoine de Sérilhac :

On vous mène sur les routes de Sérilhac pour découvrir la richesse du patrimoine rural du village :four, fontaines, puits, travail à ferrer, calvaire…Les hameaux de Sérilhac regorgent de ces « lieux de mémoire ».

  • Fours -> Royère, Langle
  • Fontaines -> Lescure, Royère, Druliolle, Lescurotte, Lavergne Lafarge
  • Puits -> Langle, Laumond
  • Travail à ferrer -> Langle
  • Calvaire -> Lescurotte, Les Charabottes, Lavergne

Et pour les amateurs d’histoire et de patrimoine, on décèle les marques uniques des tailleurs de pierre sur la Route des signes lapidaires en Midi Corrézien ! 

Un peu d'histoire...

À l’ère féodale, Sérilhac relève de la vicomté de Turenne. En 1239, le vicomte Raymond IV donne au chevalier Bertrand de Monceaux le fief et le repaire de Sérilhac. Ils passent ensuite aux Orhnac, puis au Saint-Chamant.

Pendant la guerre de Cent Ans, les seigneurs de Sérilhac, par leur fidélité à la duchesse d’Aquitaine, sont en constante opposition avec leurs suzerains de Turenne qui changent régulièrement de camp. Cette opposition resurgit pendant les guerres de religion puisque les vicomtes embrassent la réforme tandis que les seigneurs de Sérilhac et du Pescher restent catholiques.

Après deux siècles relativement calmes, Sérilhac connaît quelques troubles pendant la révolution (prêtres insermentés, jeunes hommes désertant les armées républicaines, démantèlement des deux châteaux de Sérilhac et du Pescher, etc.).

Au cours du XIXe siècle, la commune voit sa superficie largement réduite : elle est en effet démembrée par deux fois, d’abord sous le mandat de Louis Soleilhet, par la création de la commune de Lagleygeolle en 1869, puis par celle du Pescher en 1897 sous le mandat de Jean Firmin Mathieu. Ces deux villages étant jusqu’alors rattachés au bourg de Sérilhac. La population de Sérilhac passera de 1977 habitants en 1866 à 1751 en 1872 puis à 778 au recensement de 1901.

« D’or à trois corbeaux de sable posés 2 et 1, au franc canton coticé d’or et de gueules de douze pièces » (armes des Ornhac et de Turenne). Le blason a été voté par le conseil municipal le 15 janvier 1980.

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