L'histoire de Collonges-la-Rouge
A l’Époque Gallo-Romaine, le site est habité, dès 844 il fait partie de la Vicomté de Turenne (qui a un statut d’autonomie, surtout fiscale, unique en France). Véritable état féodal devenu un des plus grands fiefs de France. La vicomté de Turenne jouit du Moyen Âge au XVIIIe siècle d’une autonomie complète.
1738, le dernier héritier vend la Vicomté de Turenne à Louis XV afin d’éponger ses dettes de jeux. Cette vente sonne la fin des privilèges.
A partir du XIe siècle, le village se développe autour du Prieuré, le tympan et le clocher de l’église en sont les vestiges romans.
A la fin du XVe et début XVIe siècle, Collonges devient le lieu de résidence des officiers de justice, d’administration et autres hauts fonctionnaires de la Vicomté de Turenne. De là proviennent de nombreux castels, manoirs et leurs tours en poivrière, qui ornent le village et contribuent à la richesse architecturale de Collonges.
En 1880, le phylloxéra détruit la vigne, qui eût une période de gloire à Collonges du XIIe au XIXe siècle.
Son vin blanc était réputé avec un raisin de qualité : muscat, bacot, gamay, herbemont. Disparait avec la vigne, le métier de vigneron…
Au XIXe siècle, la cité tombe en léthargie et des maisons commencent à tomber en ruine. Au XXe siècle, l’exode rural entraîne la perte d’une grande partie de la population.
La « renaissance » de la cité débute en 1905 avec le classement de l’église aux Monuments Historiques. Les premiers travaux de restauration commencent dans les années 30, grâce notamment au maire Charles Ceyrac et à la Société des Amis de Collonges.