Le circuit du patrimoine
A la découverte des trésors de Beaulieu-sur-DordogneVisiter autrement Beaulieu-sur-Dordogneen suivant les plaques explicatives fixées sur les murs. Ce circuit unique est accessible via l’Office de Tourisme, offrant une immersion captivante dans l’histoire locale.
Départ place Marbot, en l’honneur d’un colonel d’Empire Marcelin Marbot, héros des campagnes napoléoniennes dont la statue se situe à l’entrée de la place. Né à Altillac, mort en 1854 et auteur de Mémoires célèbres.
Sur le mur de l’Office de Tourisme, plaque de départ n° 1 :
La Maison du Bessol, lieu de naissance du Général Dufaure du Bessol (1828/1908) qui s’illustra pendant la guerre de 1870. Beau bâtiment du XVIIIème.
Traverser la route pour prendre le boulevard Rodolphe de Turenne, fondateur d’un monastère bénédictin en 856. Ce boulevard circulaire entoure la vieille ville avec de belles maisons bourgeoises à la place des fortifications, et leurs jardins sur les anciens fossés comblés de terre, plantés au XVIIIème s. d’une végétation méridionale .
Plaque n°2 : Institution Sévigné. Ancien couvent des Ursulines, fondé en 1633 pour l’éducation des filles. Belle façade Renaissance.
En face : Porche Sainte-Catherine, plaque n°3 :
L’une des trois portes qui fermaient l’enceinte médiévale, avec les gonds encore visibles. Entrée de la rue Sainte-Catherine, pavée de galets de la Dordogne.
Sur la gauche, plaque n° 4 :
La maison de famille des Abbés Bouyssonie, découvreurs en 1908 du squelette de « l’Homme de La-Chapelle-aux-Saints », célèbre fossile néandertalien, à une quinzaine de km.
Plaque n°5 : belle tour Renaissance, avec coquille décorative François Ier, listel Tudor, fenêtres moulurées à meneaux.
Plaque n°6 : la tour Sainte-Catherine du XIIème qui communiquait avec le monastère. Maisons à colombages et encorbellement, base du XIVème et modifiées plus tard.
Place du Marché : là se tenaient les grandes foires de la ville ; vestiges du XVème s, des maisons avec galerie abritant des magasins, aux colombages recouverts d’enduit.
Plaque n°7 (à côté de la boulangerie) : l’Abbatiale St-Pierre, la plus grande église du département. Reconstruite au XIIème par les moines de Cluny. Eglise monastique de pur style roman limousin. Dans le Trésor : une Vierge à l’Enfant en argent sur âme de bois du XIIème et plusieurs reliquaires.
La merveille, c’est son tympan, catéchisme de pierre réalisé par les tailleurs d’images en 1130.
Plaque n°8 : La Maison Renaissance, sur la place de la Bridolle ; reconstruite au XIXème s., elle présente en réemploi des sculptures du 16ème s. dont on ignore la provenance : angelots, sirène, sauvage, homme au lion, arquebusier, animaux, femme à sa toilette.
Prendre à droite la Rue de la République, vieille rue étroite avec anciennes échoppes à étal. Tourner à droite sous un porche pour arriver Place des Pères, autrefois cimetière des moines, et admirer le chevet de l’abbatiale, avec ses chapelles rayonnantes et son clocher octogonal. Sur des pierres, des signes gravés, marques des tailleurs payés « à la tâche »
A droite la salle capitulaire, seul vestige du monastère, percée de jolies baies, maintenant sacristie.
Ressortir sur le boulevard par la 3ème porte qui fermait la cité, avec ses gonds et emplacement de la herse encore visibles, et par la Rue de la Chapelle.
Tout au bout de cette vieille rue, une belle maison du XVème au balcon garni de vigne et avec un pigeonnier décoratif, abrite l’Auberge de Jeunesse, ouverte à tous (plaque n° 9).
Sur la place du Monturuc (montoir où l’on attachait les chevaux) domine sur son rocher l’ancienne église paroissiale Notre-Dame-du-Port-Haut, (plaque n°10) et son clocher-pignon. Détruite en partie pendant la Guerre de Cent Ans puis restaurée, elle devint « Chapelle des Pénitents » après son rachat vers 1820 par la Confrérie des Pénitents Bleus.
C’était ici l’ancien village de Vellinus, peuplé à l’origine de pêcheurs et vignerons. Autrefois faubourg pauvre, les Quais de la Dordogne sont devenus un quartier résidentiel prisé des touristes.
La promenade en suivant la rive permet d’admirer le chevet de la chapelle, de pur style roman limousin, et conduit à la passerelle d’où la vue sur le village étiré le long des quais est particulièrement belle au soleil couchant.