Sousceyrac s’est développé sur un axe important de communication entre le Cantal et la Vallée de la Dordogne. Son suffixe « ac », provenant du latin « acum », indique un domaine gallo-romain. L’existence de cette occupation antique est confirmée par la découverte de monnaie romaine et de fragments de corniche et de colonnes.
L’ancienne cité féodale de Sousceyrac était enfermée à l’intérieur de murs fortifiés entourés d’un large fossé. On y pénétrait par deux portes fortifiées : la porte Notre-Dame et la porte Saint-Antoine reliées par la rue du Carreyrat bordée de maisons du XVème, XVIème et XVIIème siècle, toujours visibles.
Au XVIIIème siècle, le défrichage et le drainage des terres du Ségala ont permis l’agrandissement des pâturages. Les marchés et foires de Sousceyrac se sont alors développés considérablement. Puis, dans la première moitié du XXème siècle, le bourg a connu son heure de gloire avec la publication en 1931 du célèbre roman de Pierre Benoit Le déjeuner de Sousceyrac.