Les premières traces laissées par l’Homme à Gramat remontent à l’ère Mésolithique avec la découverte d’outils et d’un crâne. On y retrouve également plusieurs tumuli datant de la période « celtique », environ 3000 ans avant JC. L’essor de Gramat débute à l’époque gallo-romaine avec un emplacement privilégié à la croisée de voies Cahors/Limogne et Rodez/Périgueux. Cependant cet emplacement stratégique a son revers puisqu’il facilite les invasions, notamment au VIIe siècle par les Arabes et aux IXe et Xe siècles par les Normands.
Du XII au XIIIème siècle, la ville se développe en même temps que le pèlerinage de Rocamadour. C’est une cité marchande et prospère, avec privilège de foires et marchés et gérée par six consuls. Mais à la guerre de Cent Ans succède la peste et la ville est détruite. A la fin du XIVe siècle, on ne compte plus que 5 foyers à Gramat.
La ville se relève ensuite de ses cendres grâce aux colonies d’immigrants d’Auvergne et du Limousin qui viennent la repeupler. Mais au XVIe siècle, lors des guerres de religion, catholiques et protestants se succèdent et Gramat devient la cible de pillage.
Il faut attendre la fin du XIXe siècle et l’arrivée du chemin de fer pour que Gramat retrouve toute son importance. Les foires y sont très réputées notamment pour les bestiaux et l’on compte, en 1880, 21 hôtels et auberges ainsi que de nombreux cabarets et cafés pour distraire les visiteurs.
Ce n’est pas tout, de 1923 jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale Gramat fut célèbre pour la fabrication des petites rondelles de cuir pour les queues de billard. Fabrication qu’elle exportait aux USA. On y fabriquait aussi des lanières pour les bœufs.