Cette plante champêtre est la plus répandue sur terre. On la cultive depuis plus d’un demi-siècle, mais on la cueillait depuis déjà fort longtemps à l’état sauvage. La recette de la « tisane royale » est apparue sous le règne de Louis XIV.
Pissenlit (Pisse-en-lit) fait vraisemblablement allusion aux propriétés diurétiques des feuilles. On le surnomme aussi « Dent de Lion », en référence à la forme très dentelée des feuilles.
Ses propriétés médicinales ne sont plus à prouver : dépurative, diurétique, laxative, revitalisante, tonique, digestive. Il lutte contre les manifestations cutanées : dermatose, maladies de la peau, et combat les peaux affectées et abîmées : cors, verrues.
Le pissenlit est riche en fibres, en vitamines C, B, E, en fer, en calcium, magnésium et potassium.
Le pissenlit en cuisine
Ses jeunes feuilles sont souvent utilisées en salade.
Une fois cuites, elles peuvent remplacer les épinards, ou compléter certaines soupes.
Les boutons de fleurs peuvent parfois se substituer aux pointes d’asperges tandis que les racines grillées peuvent si besoin remplacer le café.
Chez nous, le pissenlit s’accompagne de lard frit égoutté que l’on verse chaud sur la salade assaisonnée avec de l’oignon et accompagnée d’œufs durs. Goûtez, c’est délicieux !
Attention ! Vous pouvez tout à fait récolter les pissenlits « sauvages », mais assurez-vous qu’ils ne sont pas traités aux pesticides.