Vous retrouvez la rue principale de la Balme. Traversez-la, et enfoncez-vous dans la rue Tibal lo Garel. Vous entrez dans la zone piétonne, où montées et escaliers abrupts vont allègrement se succéder, un peu dans tous les sens ! Rien à voir avec les bastides aux rues si bien ordonnées !
En gravissant la pente, vous sentez peu à peu le poids des âges ! Les ruelles aux pavés usés sont bordées de vénérables maisons en pierre. Au Moyen âge, protégées par leur forteresse un tantinet équilibriste, elles se sont accrochées à la falaise, et serrées à l’intérieur de l’enceinte. Il reste encore des traces de remparts, et une porte fortifiée, la Porte Veuve, que vous trouverez en remontant vers le château qui, à mesure de votre progression, flirte sans cesse avec votre regard ! Mais oui, vous irez le saluer !
Arrivé au sommet, l’espace s’ouvre sur un royaume d’aubergistes, taverniers et autres artisans tenant échoppe. Plutôt tentant, mais il vous reste un dernier effort à accomplir. Direction le calvaire, après le cimetière. Votre récompense est au bout : encore un point de vue époustouflant sur la Vallée de la Dordogne et le village en dessous…
À pied, sur l’eau… Et pourquoi pas depuis les airs ? Il existe bien des façons d’appréhender Beynac-et-Cazenac, et s’il en est une romantique à souhait, c’est bien vu du ciel, au gré d’un vol magique en montgolfière… C’est un peu gonflé, mais finalement pas tant que cela au pays de Bibendum ! Alors, prêt pour un voyage planant et envoûtant ?