La contemplation et la fatigue laissent place à la joie et la faim. Place donc aux réjouissances ! Alexandre, ce beau diable, toujours lui, s’affaire à charger de bûches son brasero adoré.
Julien, maître brasseur domicilié au village de Martel, est venu combler nos soifs. Il nous présente sa blonde (la bière), sa White IPA et son ambrée qui ravissent instantanément les palais des nos aventuriers. Il nous explique, avec les yeux qui pétillent, son parcours, son laboratoire d’expérimentation et nous conte l’amour qu’il porte, lui aussi, pour cette rivière en arrière-plan.
Les planches de charcuterie s’associent parfaitement avec la bière qui coule à flot.
Le soleil se couche sur les plaines de la Dordogne occitane. Clément nous narre encore des légendes locales, on boit littéralement ses mots.
Le crépuscule annonce le temps de passer à table, les pieds dans l’eau. Le silence de l’instant est brisé par quelques estomacs gargouillants. La table est dressée aux lueurs des lanternes , la chaleur du brasero fait office de décor, l’ambiance est joviale, les hostilités peuvent commencer.
Victuailles et mets locaux s’enchaînent à la façon d’un banquet gaulois.
Au menu, Chef Alexandre nous a concocté une salade quercynoise avec noix et foie gras mi-cuit , des côtelettes agneaux du Quercy, du magret de canard du Lot, des entrecôtes saisies au brasero et un risotto aux truffes.
Puis, vient le tour d’un bel assortiment de fromages des fermes voisines. Enfin, c’est avec un bras généreux que le pastis quercynois est arrosé et flambé avec une bonne prune artisanale. Quelrégal pour les papilles !
Après ce moment authentique et hors du temps, nos aventuriers rejoignent les bras de Morphée au son des coassements des grenouilles lotoises.