Je me dépêche de boucler les valises des enfants qui quitteront le nid en début d’après-midi pour 15 jours de vacances chez mamie. Je mets de côté le premier de mes principes, avant qu’ils m’interrogent sur ma destination dans le but de s’inscruster dans ma virée chine, j’installe les garçons devant un dessin animé et je pars !
Des affaires pour pas cher
15 euros en poche. Est-ce l’idée d’acheter beaucoup pour pas cher, de dénicher l’impensable ou juste le fait de combler un besoin à moindre prix qui m’euphorise ? Les voitures recouvrent tous les trottoirs de Bretenoux, il est 10h et je me dis que toutes les bonnes affaires sont désormais entre les mains d’une autre.
De jolies tables bien rangées, des remorques pleines à craquer, des draps à même le sol recouverts d’un bout de vie passée, d’intimité, ou de cadeaux de mariage jamais utilisés. Quelques livres pour Zoé, des vêtements d’hiver, un bermuda pour finir l’été, un pichet d’un autre temps le pari ne me parait pas impossible d’être à la maison à l’heure du déjeuner mais hum … ces jolies gravures, ces lettres métaliques qui habilleraient élégamment les murs de la maison, les chaises scoubidou, les chemises en lin blanc et toutes ces dentelles et fanfreluches.. hum. Alors je me dis que je devrais appeler pour prévenir d’un léger retard, quand une étreinte au niveau des genoux m’immobilise par l’arrière, mes enfants sont là accompagnés de leur grand-mère et de la cousine qui s’est occupée d’eux les trois dernières semaines.