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4 jours de rando en Vallée de la Dordogne

Une boucle pédestre au départ de Floirac

Notre aventure commence à pied à Floirac, parcourant des chemins pittoresques et inaccessibles aux voitures. Cet itinéraire de quatre jours à travers la Vallée de la Dordogne nous conduit à travers des paysages époustouflants, des villages charmants et des sites historiques. Chaque jour, environ 5 à 6 heures de marche sont prévues, avec des haltes en camping pour une immersion totale dans la nature. On suit des sentiers balisés, on admire des panoramas exceptionnels et on revit le passé en découvrant des hameaux oubliés.

Jour 1

De Floirac à Montvalent

Floirac : le village de départ de notre itinéraire pédestre

Nous habitons à 15 minutes en voiture du village de Floirac et c’est de là que nous décidons de partir en voyage ! Ce qui nous enthousiasme, autant qu’un vol à l’autre bout du monde, c’est d’explorer notre univers proche, au rythme apaisant de la marche, sur des chemins inaccessibles aux voitures. Notre itinéraire, préparé avec une carte IGN au 1/25.000e, prévoit trois haltes en camping, avec environ 5 à 6 heures de marche par jour.

À Floirac, il n’y a pas de parking. Nous nous garons alors sur la petite place du village, entre l’église et la Mairie. Le village, souvent traversé en voiture, mérite enfin une pause. À pied, nous admirons ses jolies maisons et sa fontaine où nagent des poissons rouges. Nos sacs à dos, bien que lourds avec vêtements, provisions, duvets et tente, nous procurent une sensation de liberté dès les premiers pas, libérés de l’enfermement automobile.

 

Direction Montvalent, un village perché sur la route de la Noix

Nous suivons les marquages rouges et blancs du GR 65 en direction de Montvalent. Le sentier grimpe rapidement sur le causse, nous offrant une vue imprenable sur le cirque de Floirac et ses falaises imposantes. En chemin, nous faisons une halte au hameau de Veyssou, découvrant une boulangerie artisanale qui embaume de pain chaud et de levain (fermée le lundi).

Le midi, nous déjeunons sur les hauteurs de Montvalent, à une table de pique-nique ombragée avec une vue magnifique sur le cirque de Montvalent. En fin d’après-midi, après environ 5 heures de marche, nous atteignons Meyronne par la grande place. C’est l’heure de la sortie de l’école, les parents attendent devant l’entrée. Les enfants, dans la petite cour de récré semblent peu pressés de rentrer.

Une nuit au Camping La Plage à Meyronne

Nous installons notre tente pour la nuit au camping La Plage, profitant d’un accès direct à la Dordogne pour nous rafraîchir. Le camping propose également la location de lodges, bungalows et tiny-houses pour un séjour plus insolite. La petite plage du camping est aussi un point de départ et d’arrivée pour les canoës, créant une animation sympathique tout au long de la journée.

Dans la soirée, nous nous baladons dans le bourg de Meyronne, jusqu’à la tombée de la nuit. Dans la pénombre du crépuscule, nous découvrons le jardin du couvent, silencieux et intemporel. Venus à pied, comme des pèlerins, nous avons l’impression d’avoir gagné le droit de nous y sentir chez nous.

Jour 2

De Meyronne à Rocamadour

Une étape gourmande et pittoresque de Meyronne à Lacave

Départ à 11 heures de Meyronne. Nous commençons ce deuxième jour sur la route goudronnée, en direction de Lacave. Heureusement, il y a très peu de circulation aujourd’hui. Et même sans moteur à explosion, nous nous sentons les rois du bitume !

Aux alentours de midi, nous arrivons à Lacave. Nous nous installons sur la terrasse du restaurantLe Pont de L’Ouysse, pour un déjeuner succulent et raffiné, le tout avec des produits locaux de qualité.

Rocamadour par les Vallées de l’Ouysse et de l’Alzou

Après avoir repris des forces, nous empruntons un magnifique sentier qui serpente dans la vallée de l’Ouysse. Ce chemin nous fait traverser des rochers aux formes extraordinaires, des grottes sauvages, et des dalles de pierre magnifiques. Nous poursuivons notre chemin entre les splendides vallées de l’Ouysse et de l’Alzou. En arrivant à L’Hospitalet, sur la commune de Rocamadour, nous nous asseyons un instant sur un banc pour nous reposer un peu.

Ce soir, nous installons notre tente au camping Les Cigales, un lieu sympathique et à taille humaine, doté d’une vaste piscine. Une fois la tente plantée, nous retournons à L’Hospitalet, à 200 mètres à peine, pour nous ravitailler et cuisiner un bon petit repas avec des produits frais.

Jour 3

De Rocamadour à Miers

Alvignac et la Source Salmière

Avant de commencer notre troisième jour d’aventure, nous dégustons un petit-déjeuner copieux au camping. Puis, nous décollons vers 11 heures, en direction d’Alvignac. Le sentier est très bien balisé, avec un marquage jaune et des flèches en bois. Après avoir passé le village d’Alvignac, nous nous arrêtons pour déjeuner à la Source Salmière, admirant les figures géométriques « belle époque » qui ornent les murs, leurs couleurs intactes ravivant le passé.

 

Vers Miers et son Jardin d’Eden

Nous poursuivons notre route en direction de Miers, traversant de très beaux chemins et de charmantes petites routes. Guidés par notre carte, nous progressons de lieu-dit en lieu-dit. À l’approche de Miers, à un endroit nommé Sol de la dîme, nous avons la surprise de découvrir au loin les monts du Cantal, très visibles par temps clair.

Nous arrivons à Miers vers 17 heures et montons notre tente au camping du Pigeonnier. La piscine est ouverte et chauffée. Le directeur nous raconte qu’il a créé ce camping il y a un peu plus de vingt ans. Comme dans l’histoire de Jean Giono, il a planté de nombreux arbres. Son terrain légèrement vallonné ressemble désormais à un petit jardin d’Eden.

Jour 4

De Miers à la maison

De Miers à Floirac : À travers les chemins vallonés du causse

Le lendemain matin, nous prenons un petit-déjeuner rustique au bar du village.Pour cette dernière étape nous empruntons presque exclusivement des sentiers, très bien balisés. En chemin, nous traversons le hameau fantôme de Barrières. Un panneau d’information raconte que ce petit village comptait plus de cinquante habitants jusqu’à la Première Guerre mondiale. Il ne reste que des pierres, encore debout : quantité de murs et de maisons, traces de fours à pain… À travers les ruines, nous imaginons que les voyageurs d’autrefois, à pied ou en charrette, devaient trouver ici une halte opportune, à mi-chemin entre Miers et les rives de la Dordogne.

Retour à Floirac : la fin de notre périple à pied 

La veille au soir, le directeur du camping nous avait dit : « Demain, oh, ça va aller, ça descend jusqu’à Floirac… ». En théorie, c’est vrai, puisque Miers se trouve à environ 300 mètres d’altitude, et Floirac à 150 mètres, au bord de la Dordogne. Mais le causse n’est jamais plane, et nous le constatons une fois de plus. Son plateau calcaire, toujours changeant, est parsemé de dolines et de petits vallons qui pimentent notre randonnée. Le parcours entre Miers et Floirac n’y fait pas exception, ça monte et ça descend sans cesse. Seule l’arrivée sur Floirac, à partir des hauteurs du cirque, offre un franc dénivelé jusqu’au village.

Il nous faudra environ 4 heures de marche pour rejoindre Floirac, notre point de départ. De retour au village, nous avons l’impression d’avoir voyagé loin et longtemps. Pour célébrer notre arrivée, nous décidons de savourer un verre au bar « Le Pourquoi Pas », situé à quelques pas du centre.

Nous concluons notre aventure en disant « En fait, au rythme lent de la marche à pied, nous avons fait un voyage dans le temps, lorsque tous les hameaux isolés bruissaient encore de vie » . 

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